Comment renouer avec le sens du possible ?
Avez-vous déjà porté des aspirations, des rêves ou des envies si éloignées de votre vie qu'il vous paraissait impossible de les poursuivre? Moi aussi, cela m'arrive. Notre vision du monde, et de ce qui est possible ou pas de faire, est façonnée par l'environnement dans lequel on a vécu. Aujourd'hui, j'ai envie de vous proposer des pistes d'action concrètes pour vous aider à renouer avec votre sens du possible.
Non, ce n'est pas impossible
"Il ne savait pas que c'était impossible, alors il l'a fait." — Mark Twain
J'ai déjà abordé la notion du possible avec vous sur la Nife : l'idée essentielle est que vous n'allez même pas essayer de chercher des solutions si vous croyez que c'est impossible en premier lieu. À l'inverse, cultiver le sens du possible, c'est aller au-delà des limites, parfois inconscientes, que l'on s'est fixé pour oser aller vers ce qui nous fait vibrer.
Je vais vous donner l'exemple de mon aspiration d'autrice de fiction. J'écris depuis que je suis toute gamine. J'ai même un souvenir de moi, assise à mon petit bureau sous l'escalier de la maison de campagne, en train d'écrire des boucles sur un cahier alors que je ne savais pas encore écrire. En 1992, à six ans, j'ai produit un livre dont vous êtes le héros avec trois pages A4 pliées en deux et agrafées à une chute de papier peint en guise de couverture. Deux ans plus tard, j'écrivais des poèmes à l'école quand je m'ennuyais (et je m'ennuyais souvent). En 1998, pendant nos vacances en Espagne, j'ai écrit mon premier polar, sur un cahier acheté au supermarché du coin. Ado, j'ai créé un univers de fantasy et créé des scénarios de jeux de rôle.
Puis, à l'orée de l'âge adulte, j'ai arrêté. Il fallait bien faire des études, être employable, trouver "un vrai emploi". Sans m'en rendre compte moi-même, non seulement je n'ai jamais cherché à savoir comment un écrivain débutant pouvait percer ou comment fonctionnait le monde de l'édition, mais j'ai même arrêté d'écrire tout court.
Pourtant, quand j'étais enfant, je ne me demandais pas si c'était impossible. J'écrivais, c'est tout. Je pense que quand on est enfant, on est profondément connecté(e) au sens du possible. Les normes sociales ou les discours de notre entourage n'ont pas encore érigé de barrières de l'impossible.
Aujourd'hui, je vous propose de renouer concrètement avec ce sens du possible.
Que signifie "c'est possible"?
Pour reprendre l'exemple de l'écriture, certaines personnes n'ont jamais cessé de croire qu'il leur était possible d'y consacrer leur vie. Si vous lisez le témoignage d'Elizabeth Gilbert dans son livre Comme par magie, elle explique avoir passé le pacte de consacrer sa vie à l'écriture, à seize ans à peine. Elle dit aussi avoir passé la majorité de sa vingtaine à écrire des manuscrits, les envoyer et collectionner les lettres de refus.
Comme vous le voyez, la route n'est pas sans difficultés. Cultiver le sens du possible ne veut pas dire que soudain, tout nous tombe tout cuit dans le bec. Au contraire, c'est difficile de sortir des sentiers battus, de ne pas faire ce que tout le monde attend pour suivre notre propre chemin de vie. On ne sait pas toujours comment s'y prendre, on est confronté(e) à des échecs et des obstacles.
Mais le cadeau que nous offre le sens du possible, c'est la persévérance. Celle d'envisager un chemin même lorsqu'on nous dit que c'est impossible, celle de trouver des solutions et de surmonter les difficultés. Celle d'apprendre de nos échecs et de garder le cap quoi qu'il arrive. C'est donc un beau cadeau à se faire. Dans une société où on nous dit facilement "laisse tomber, c'est impossible" , la première étape est avant tout de renouer avec le sens du possible...
Des pistes pour renouer avec le sens du possible
Voici quelques pistes et idées que je vous invite à explorer pour renouer avec le sens du possible. Comme l'histoire, la vision du monde et les aspirations de chacun sont personnelles, peut-être que certaines techniques fonctionneront mieux que d'autres pour vous, mais j'espère que ces idées vous permettront au moins de commencer quelque part !
Levez la censure
L'une des subtilités de la perte du sens du possible, c'est que parfois, on ne sait même pas exactement ce que l'on veut. Comme c'est impossible de toute façon, certaines envies restent inconscientes.
Pour les laisser refaire surface, levez l'autocensure et osez vous exprimer pour renouer avec vos aspirations profondes. Par exemple :
- Notez régulièrement vos pensées dans un carnet, tout ce qui vous passe par la tête, sans vous retenir. Par exemple, Julia Cameron recommande de le faire pendant 5 minutes chaque matin.
- Faites un exercice de visualisation simple (à l'écrit, à l'oral, dans votre tête...) : quelle serait votre vie idéale, dans dix ans, si tout se passait comme vous le souhaitez? Suspendez l'impossible, et imaginez votre vie parfaite sans tenir compte de la nécessité de gagner de l'argent par exemple, qui est le principal facteur limitant pour beaucoup de personnes
- Un autre exercice du même genre, ce serait : si vous trouviez un génie de la lampe et s'il pouvait exaucer un vœu, que choisiriez-vous? (et si vous prenez "avoir une infinité de vœux", il vous transforme en poulet)
- Listez les personnes ou les situations que vous avez envié - soit récemment, soit de manière marquante. L'envie est en fait un signal qui vous indique ce à quoi vous aspirez profondément, sans oser vous l'avouer ou sans rien faire pour vous y mettre.
Par exemple : je tiens un journal papier sur lequel je livre chaque semaine mes envies, mes peurs, mes aspirations, sans me censurer car je sais que personne ne le lira jamais pour me juger.
Donnez-vous la permission
Une fois que vous commencez à avoir des pistes sur ce à quoi vous aspirez au fond de vous (que ce soit un loisir, quelque chose que vous voulez apprendre ou créer, une envie de changement de carrière, ou autre), un autre point bloquant est la notion de permission.
Si vous avez cru votre aspiration impossible, c'est qu'elle ne rentre pas dans les "cases" de la société. Et souvent, on ne se sent pas autorisé à poursuivre ce genre d'aspirations. Soit parce qu'on va croire que c'est égoïste de suivre son propre projet au lieu de passer son temps libre en famille, voire en sacrifiant la sécurité de l'emploi pour cette idée folle. Soit parce qu'on ne se croit pas assez bien, talentueux(se), méritant pour suivre un loisir créatif par exemple.
Mais le fait est que vous n'avez besoin de la permission de personne pour vous lancer quand même. C'est Elizabeth Gilbert qui en parle de manière très poignante dans Comme par magie : selon elle, le simple fait que nous soyons vivants nous donne la permission de vivre notre vie comme on l'entend. Voici quelques idées pour vous donner la permission d'avancer :
- Pensez qu'en suivant votre aspiration, vous serez plus épanoui(e), et donc plus équilibré(e), à l'écoute et présent(e) pour vos proches. Vous leur rendez service autant qu'à vous-même en suivant la voie qui vous correspond profondément.
- Elizabeth Gilbert vous suggère de vous lever, les épaules droites, et d'affirmer à haute voix pour vous-même "je suis un(e) artiste/écrivain/entrepreneur..." en fonction de votre aspiration. Dans la même veine, vous pouvez affirmer "je suis légitime" par exemple. Si cela peut vous aider à y croire, dites-vous que vous n'avez que "le niveau 1" pour commencer. Après tout, même les plus grands maîtres ont débuté un jour.
- Écrivez-vous un diplôme ou une lettre d'autorisation maison. Ce conseil vient aussi d'Elizabeth Gilbert : cela peut paraître ridicule, mais symboliquement, cela pourrait vous débloquer de donner un aspect "officiel" à cette permission que vous vous accordez à vous-même.
- Présentez-vous de cette manière aux gens que vous rencontrez. Lorsqu'on vous demande ce que vous faites dans la vie, au lieu de systématiquement parler de votre emploi rémunéré, parlez de ce qui vous fait vibrer. Si vous être trop intimidé(e) pour dire, par exemple "je suis écrivain", vous pouvez dire "j'écris des histoires". Cela paraît moins "officiel", pour commencer.
Par exemple : J'ai affirmé mon statut d'autrice sur ce blog même. Lorsque des personnes qui ne me connaissent pas et que je ne reverrai sans doute pas dans un cadre personnel (la coiffeuse, le coach de sport) me demandent ce que je fais dans la vie, je m'entraîne et je leur dis que je suis écrivaine. S'ils posent des questions précises, je dis bien sûr que j'ai d'autres sources de revenus, mais j'ose me qualifier d'autrice. Et plus je le fais, plus cela m'est naturel, et moins j'ai le sentiment d'être illégitime.
Rencontrez des personnes qui ont réussi ou qui vous soutiennent
Comme le souligne très bien M. Uematsu dans son TedX sur l'espoir et le possible, les gens qui nous ont dit toute notre vie que c'était impossible sont des personnes qui n'ont pas essayé non plus. Alors pourquoi ne pas plutôt vous tourner vers les personnes qui ont osé? La meilleure manière de vous convaincre durablement que c'est possible est de prendre inspiration sur des gens qui ont cultivé leur sens du possible et qui ont accompli des choses similaires à vos aspirations.
Alors prenez contact avec des personnes qui officient dans le domaine que vous aspirez à suivre. Il existe plusieurs manières de le faire :
- Trouvez des ressources à lire/voir/écouter sur le sujet : des livres, des vidéos TED ou YouTube, des blogs, des podcasts qui parlent de votre aspiration
- Identifiez des "modèles" qui ont réussi ce que vous souhaitez entreprendre. Si ce sont des perosnnalités publiques, cherchez des interviews ou autres ressources où ces personnes parlent de leur parcours. Si ce sont des personnes de votre entourage, contactez-les, partagez un verre ou un déjeuner et posez-leur des questions sur leur parcours. Cherchez les récits qui contiennent aussi les difficultés et les échecs de vos "modèles" : cela rend l'histoire plus plausible, plus accessible, et donc renforce le sentiment du possible.
- Trouvez une communauté de personnes qui aspirent à la même chose que vous : qui partagent les mêmes loisirs, les mêmes envies ou des projets similaires. Il existe de plus en plus de groupes en ligne (sur facebook, discord, des forums...) pour rencontrer des gens qui sont dans la même dynamique, et qui vont vous encourager au lieu de vous dire que c'est impossible. Vous pouvez aussi chercher des rencontres réelles, via des meetups, des salons à thème...
- Parlez-en aux personnes qui vous encouragent. Vous verrez vite, en parlant de vos projets à vos proches, lesquels se montrent enthousiastes et encourageants, et lesquels auront tendance à pointer les difficultés ou à renforcer le message de l'impossible. Parlez de vos avancées, questions et doutes à ceux qui vous encouragent, et évitez le sujet avec ceux qui vous décourageraient.
Par exemple : J'écoute beaucoup de podcasts sur l'écriture, mais aussi sur les gens qui ont suivi leur voie, le plus intéressant à ce jour étant Nouvelle École, que je vous conseille vivement si vous cherchez une telle motivation. J'ai aussi rejoint un forum d'auteurs de l'imaginaire, et je me rends régulièrement dans les salons de littératures de l'imaginaire pour rencontrer les auteurs, les éditeurs et d'autres lecteurs passionnés.
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Voilà pour les premières pistes qui pourraient vous aider à renouer avec le sens du possible. Je pense qu'il existe tant de choses à dire que je pourrais en écrire un livre (et pourquoi pas, tiens?) En attendant, j'espère que ces premières idées vous seront utiles pour avancer vers une vie qui vous correspond vraiment. Si vous avez d'autres idées pour renouer avec le sens du possible, n'hésitez pas à les partager en commentaire, pour moi mais aussi pour les autres lecteurs et lectrices de la Nife!
L'introspection est la première étape du voyage créatif : se connaître, s'écouter, trouver sa juste place, sa voie et sa voix. Ce sont les racines de votre arbre, celles qui puisent l'énergie pour le faire pousser et de rester sain à mesure qu'il grandit. Même si vous n'avez pas vocation à créer un projet créatif, je pense sincèrement que l'introspection est une démarche essentielle afin de mener une vie qui vous correspond vraiment.
Merci beaucoup pour cet article qui redonne plein d'espoir et de motivation !
Il me touche encore plus puisque mon grand rêve est aussi de devenir écrivain (enfin, plus exactement de pouvoir en vivre puisqu'écrivant déjà tout le temps, j'imagine que je suis déjà écrivain en quelque sorte ... (j'espère)).
Je vais de ce pas tester les astuces que tu partages et jeter un oeil aux liens que tu proposes.
Encore merci !
@Chloé : Merci à toi pour ton commentaire :) Si tu écris de manière régulière et en persévérant, alors tu es déjà écrivain à mon avis, oui. Souvent, quand les gens me mettent au défi en disant que je n'ai pas encore de roman publié donc je ne suis pas écrivain, je leur réponds : "est-ce qu'un architecte dont le bâtiment n'est pas encore construit n'est pas encore architecte, pendant toutes les années où il le conçoit? Si. L'écriture, c'est pareil. Le roman est en cours d'écriture, donc je suis écrivain".
En tout cas, je te souhaite tout le meilleur sur ton chemin vers le métier d'écrivain. Ce n'est pas facile mais c'est tellement enrichissant de suivre ce qui te fait vibrer ;)
Un article encore une fois pile dans mes réflexions du moment :) J'ai entendu la citation de Mark Twain il y a deux jours et je l'ai trouvé superbe. Pour ma part, imaginer ma vie future sans contrainte d'argent et lire des interviews des personnes que j'admire sont les deux pistes qui m'ont le plus aidé. Pour les conseils je pourrais également dire qu'il faut profiter des nouvelles technologies sans culpabiliser, celles-ci ne vont pas décrédibiliser votre travail mais juste le faciliter. Et si vous souhaitez vous orienter vers un univers artistique, la technique n'a pas beaucoup d'importance, cela est dommage de ne pas se lancer par manque de connaissance. Par exemple, vous n'avez pas besoin de s'avoir jouer d'un instrument ou d'avoir appris le solfège pour créer de la musique, vous pouvez utiliser des samples comme les Daft Punk ou utiliser des outils de création musicale qui enlèvent automatiquement les fausses notes. Vous n'avez pas besoin de s'avoir bien dessiner pour publier une bande dessinée, je pense notamment à Jul ou Geluck, et vous pouvez également utiliser des calques, des pochoirs ou faire de la sérigraphie comme Warhol. Bref, tout cela amène au même point : se donner soi-même la permission et suivre son propre chemin. Et essayer d'être son meilleur amis plutôt que de se dévaloriser. Il y a tellement à dire sur ce sujet que je vais m'arrêter là :)
Excellente réflexion ! Je suis justement en train de toucher aux limites de mon imagination, à ce que je croyais possible (ou pas) dans ma vie. Il se trouve que j'ai laissé de côté de nombreuses options parce que je ne pensais pas qu'elles pourraient être pour moi. Je me suis limitée dans tous les domaines. C'est fou ! Je suis en train de "déblayer" tout ça, mais j'ai encore du mal à rêver trop haut, sans parler de passer à l'action !
Oh, merci pour ta réponse !
Si ça ne te dérange pas, je te "pique" ta comparaison avec l'architecte pour les prochaines remarques négatives que je me prendrai !
A toi aussi, je souhaite de poursuivre ton rêve et de le réaliser !
Chloé
@Nicolas H : Tu mets le doigts sur un autre point "limitant" qui freine beaucoup de gens : les compétences. Souvent, on s'interdit de faire quelque chose parce qu'on pense qu'on sera nul et on se compare systématiquement aux grands maîtres du domaine. Sauf que ces grands maîtres ont été nuls aussi, au début! Et si on ne commence jamais, on n'apprend jamais, on ne s'améliore jamais et on n'acquiert jamais cette technique. Sans compter que, comme tu dis, être artiste ne signifie pas maîtriser toutes les techniques du genre sur le bout des doigts. On peut très bien exprimer sa créativité par des moyens très simples, par des traits de dessin minimaux, ou avec des logiciels d'aide à la création, sans que ça n'enlève de légitimité pour autant! Dans l'écriture, je sais qu'il existe des logiciels qui aident avec l'orthographe, la grammaire, mais aussi la traque des répétitions et des lourdeurs. Ce serait bien dommage de s'en priver, comme toi avec les logiciels de musique ;)
@Nadège : Je pense que nous sommes très nombreux à nous limiter dans beaucoup de domaines à cause de cette perte du sens du possible. Ça prend du temps, d'apprendre à s'écouter à nouveau, à oser se lancer malgré la peur de l'impossible (ou, en l'occurrence, de l'échec). Donc je dirais que c'est normal d'avoir peur de rêver trop grand au début. Je lutte encore quotidiennement contre mon syndrome de l'imposteur, que ce soit dans l'écriture, quand on me propose de faire une conférence sur le storytelling ou autre. Je pense que c'est en fait un travail qui n'est jamais vraiment fini, de garder une connexion avec le sens du possible :)
@Chloé : Oh oui, tu peux emprunter la comparaison avec l'architecte, avec grand plaisir :)
Superbe article une fois encore ! Merci pour tous ces bons conseils qui sont très justes.
Pour ma part, c'est en parlant autour de moi de mon projet de reconversion professionnelle que je fais sauter petit à petit mes barrières internes. S'autoriser à en parler, c'est déjà oser se confronter aux réactions de son entourage et commencer à rendre réel le projet qui n'est plus seulement un rêve dans sa tête. A partir de là, tout commence à pouvoir être possible. Bien sûr, on doit parfois (souvent ?) faire face à des mises à en garde de personnes inquiètes, mais cela permet de renforcer son projet à apprenant à y réponde, et on tombe aussi sur des personnes formidables qui nous encouragent et croient en nous parfois plus encore que nous même, alors, rien que pour ces belles rencontres, ça vaut la peine de prendre le risque de partager son projet. Après plus rien ne paraît impossible :)
@Del : Merci beaucoup pour ton petit mot super encourageant, ça me fait très plaisir :)
C'est vrai que le fait de s'autoriser à l'envisager et du coup à en parler est une super première étape, parce que ça transforme le rêve un peu irréel en projet ancré dans le concret "j'ai envie de..." ou "je vais commencer à..."
Effectivement, le fait d'en parler fait qu'on se confronte aussi bien à des encouragements qu'à des mises en garde, et quand notre confiance est déjà assez branlante, c'est compliqué de savoir accueillir ces critiques avec philosophies (en se disant que ces gens sont inquiets et qu'ils veulent notre bien par exemple). Mais c'est vrai qu'au final, on est gagnant à partager son projet, tu as tout à fait raison! D'ailleurs les réactions peuvent être surprenantes : j'ai longtemps hésité à parler de mes projets d'écriture au travail ou avec mes amis de longue date, et il y avait beaucoup plus de gens enthousiastes que je ne l'aurais cru :)
Jolies idées qui donnent des perspectives. Dans ma famille, quand quelqu'un dit c'est impossible, on répond souvent "Impossible n'est pas français !". Mine de rien, cette phrase marquante peut être un moteur. Ton article m'y a fait fortement penser.
@Ellie Vie : Oh, merci pour cette jolie phrase, je vais me la garder dans un coin pour les coups de mou ;)
Elle viendrait de Napoléon selon la légende^^